
17 Nouvelles pyramides égyptiennes découvertes depuis l'espace par des images infra-rouges !
L'utilisation d’images satellites infrarouges a permis de révéler la présence de dix-sept pyramides, de plus de mille tombeaux et de trois milles petits villages dans le sous-sol égyptien. Explications dans la suite.
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Rom Ramy (expert égyptien), Campbell Dallas (Présentateur), Liz Bonnin (Présentatrice) et Dr Parcak Sarah (archéologue satellite). |
En 2007, l'égyptologue américaine Sarah Parcak tire la sonnette d'alarme : l'urbanisation galopante menace le patrimoine archéologique égyptien. Le sous-sol regorgerait en effet, selon elle, de trésors détruits avant même d'avoir été découverts. Seule la «pointe de l'iceberg» archéologique serait visible : les temples d'Abou-Simbel, de Louxor, les pyramides de Gizeh - Kheops, Khephren et Mykérinos -, etc.. Elle est alors la première à utiliser les images satellites infrarouges que lui fournit la Nasa pour repérer les restes encore enfouis de l’ancienne civilisation égyptienne. Dans un documentaire diffusé le lundi 30 mai par la BBC, la chercheuse de l'université américaine d'Alabama à Birmingham révèle l'ampleur de ses découvertes à ce jour: plus de 1000 tombeaux, 3000 hameaux et 17 pyramides.
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Une image satellite infra-rouge révèle les rues de la ville antique de Tanis près de la citée moderne de Hagar El San. |
Des satellites situés à 700 kilomètres d'altitude récupèrent le rayonnement infrarouge émis par la terre. Ces gammes d'ondes, invisibles à l'œil nu, permettent de repérer les différences de densité du sous-sol. Or «les Égyptiens utilisaient pour leurs constructions des briques de terre beaucoup plus denses que le sol», explique Sarah Parcak. L'analyse du rayonnement infrarouge révèle ainsi l'existence de véritables villes en pleine campagne ou à la périphérie de villes existantes.
Des fouilles préliminaires ont déjà confirmé certaines des conclusions, y compris les deux pyramides suspectées.
Deux pyramides ont ainsi été mises au jour. Les deux monuments se trouvaient tout près du site très connu de Saqqarah, au nord de la vallée du Nil, dans une zone qui n'avait jamais intéressé les autorités égyptiennes. L'excavation quelques années plus tôt, sur les indications de Sarah Parcak, d'une maison vieille de 5000 ans à Tanis, un site archéologique au nord du pays, les ont toutefois convaincus de faire confiance à la chercheuse. Depuis, ils utilisent eux-mêmes cette méthode afin de protéger le patrimoine archéologique encore enseveli.
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Une image satellite infra-rouge montre une pyramide enterrée, situé dans le centre de la zone de surbrillance. |
"Seuls un pour cent des sites archéologiques en Egypte ont été découverts”, déclare Sarah Parcak." Notre compréhension entière de l'histoire égyptienne est fondée sur ces quelques découvertes. Ce que nous, égyptologues, avons découvert jusqu'à présent n’est que la pointe de l'iceberg. "
Et il ne s'agit là que des sites situés proches de la surface. Le Nil pourrait bien avoir recouvert de sa vase de nombreux autres sites situés aujourd'hui à des profondeurs plus importantes. «Les satellites nous permettent désormais de voir les choses en grand», se félicite Sarah Parcak.
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Dr Sarah Parcak utilise des satellites pour sonder sous les sables, où elle a trouvé des villes, des temples et des pyramides. Maintenant, avec Dallas Campbell et Liz Bonnin, elle se dirige vers l'Egypte pour découvrir si ces magnifiques bâtiments sont vraiment là. |
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