Fin de l'année anniversaire des 50 ans de la Bossa nova. En 1958, un disque qui paraît à Rio remporte un immense succès. Intitulée Chega de saudade (Finie la nostalgie), la chanson est interprétée par un chanteur et guitariste bahianais, Joao Gilberto. Le disque désoriente ou fâche quelques puristes, mais il impose surtout un genre musical inédit, la bossa-nova, dont le Brésil fête les cinquante ans d'existence. Dérivé de la samba, ce « nouveau truc » (en portugais) rompt avec elle. Les percussions s'effacent. Le tempo se ralentit. L'interprétation devient intimiste. Joao Gilberto chuchote d'une voix frêle, suave, mélancolique, reconnaissable entre mille. Il imprime à sa guitare un rythme original et syncopé, la batida, avec des accords dissonants.( article publié dans le monde)
mercredi 10 décembre 2008
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